Dans ses romans empreints de mystère et de nature, l’autrice française écrit avant tout avec le cœur. Ancienne bibliothécaire devenue romancière indépendante, elle signe des œuvres lumineuses où émotions, intuition et spiritualité se rencontrent — et où chaque lecteur trouve un peu de paix intérieure.
Vos lectrices disent que vos romans « font du bien à l’âme ». C’est un beau compliment, non ?
« Oui, c’est en effet le plus beau. Quand une femme ou un homme me dit qu’un de mes livres l’a apaisé, je me dis que tout ce travail a finalement un sens. En plus d’écrire avec le cœur, je me laisse également guider par mes intuitions. J’aime que les lecteurs ressentent cette sincérité.”
Comment est née votre vocation d’écrivaine ?
« J’ai d’abord travaillé vingt-cinq ans en bibliothèque. Je racontais des histoires aux enfants, j’écrivais le journal de la médiathèque… mais je ne pensais pas écrire un jour. Puis le confinement est arrivé, et les histoires se sont imposées à moi. Je les ai vécues à l’image de rêves diurnes ou nocturnes… Il fallait que je les mette sur le papier.”
Vos livres mêlent mystique, écologie et émotions humaines. D’où vous vient ce lien au vivant ?
“J’ai toujours eu un profond respect pour la nature. Avec mon mari, nous naviguons souvent, et je ressens physiquement la puissance du vent, de l’eau ou bien des dauphins qu’on croise en mer. C’est une forme de spiritualité sans religion : le sentiment que la vie, dans toutes ses formes, est sacrée. Nous partons également en promenades dans la nature, un moment unique de découverte mais aussi l’occasion de faire des repérages !”
Vos héroïnes sont souvent des femmes sensibles, intuitives, parfois blessées.
“Oui, je leur donne une part de moi. J’ai eu une enfance un peu compliquée, et l’écriture m’a permis de transformer cela en force. Mes personnages cherchent leur place, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs. Ils doutent d’abord, puis se relèvent. Ils apprennent aussi à aimer différemment.”
Douze romans en cinq ans. Un sacré record pour une autrice française !
“C’est vrai, mais je ne calcule rien. Les histoires viennent, je les entends, je les vois. Si je ne les écris pas, elles me poursuivent ! C’est une joie et parfois une urgence.”
Vous aimez aussi rencontrer vos lecteurs ?
“Oui, énormément. Ce sont d’ailleurs des échanges très forts. Certains m’envoient des photos avec mes livres exposés chez eux par exemple ! D’autres me confient que mes personnages les accompagnent dans leur vie. C’est une relation intime, presque amicale.”
Un message à transmettre à nos lectrices — et lecteurs ?
“D’abord, trouver sa place. Puis ne pas avoir peur de se remettre en question. Se relier à la nature, au vivant, à soi-même. La lecture peut être un chemin vers cela.”
Comment voyez-vous l’avenir de Météora, votre saga et de vos autres romans ?
« Je poursuis mon chemin avec la même passion. La saga Météora compte cinq tomes, la trilogie trois tomes et le quatrième tome de ma série est en cours. Je veux continuer à explorer cette frontière entre visible et invisible. J’aimerais aussi adapter un jour mes histoires en série audio, pour que la voix et la musique prolongent la magie des mots.”
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