Passion maman

Mes pieds ne comptent pas pour des prunes

C’est à vous que nous nous adressons, femmes chics et distinguées qui souffrez au jour le jour pour être belles. Sachez qu’il n’y a pas de fatalité. Il suffit d’un peu d’astuce et de réflexion pour démocratiser le bien-être du pied.

Certaines d’entre nous souffrent quotidiennement et ne s’en rendent plus compte. Elles n’y pensent pas, et tolèrent des chaussures non adaptées par fatalisme. Les femmes sont souvent mal loties suite à l’adage « Il faut souffrir pour être belle », qui fait des ravages au niveau de leurs… pieds.

Pour les chaussures à talon, la description de s’impose pas. Marcher haut perché demande un certain entraînement et des prédispositions particulières. Pour celles qui ne les possèdent pas, les chaussures à talon servent seulement aux grandes occasions et ont pour pendant masculin les belles chaussures pointues, au cuir rigide et impeccablement ciré (on ne les met pas souvent).

La démarche peut en pâtir : cela fait un peu engoncé, et pas très naturel. Mais quel plaisir le soir lorsqu’on retire la paire responsable de nos tourments ! À qui la faute ?  On accuse nos pieds d’être (trop) sensibles. Quant à ceux qui souffrent de pathologies du pied, la question ne se pose pas. Et l’on peut continuer à supporter toutes sortes d’inconfort, de contraintes et de frustrations en se disant qu’on n’a pas vraiment le choix…

Bottes, escarpins ou tongs ?

Et pourtant, s’il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas de maux sans remèdes. La première des mesures est d’adapter nos chaussures à nos pieds et pas l’inverse. Les chaussures trop serrées sont à éviter en priorité. Les doigts de pieds, comprimés, vont se chevaucher et vont vite devenir très douloureux. Pour le frottement du talon, c’est une autre histoire, partagée par nombre d’entre nous. Une chaussure mal adaptée peut provoquer toutes sortes de frottements, et les conséquences malheureuses qui en découlent : formation d’ampoules (au mieux), déformation du pied (au pire). Pour ne pas en arriver à de telles extrémités, il faut avant tout être à l’écoute de son corps. Et choisir le type de chaussures qui nous correspond, sans hésiter à se rendre chez la pédicure et/ou le podologue.

C’est le pied !

L’une des premières mesures à prendre : choisir une pointure plus grande lorsqu’on sent que nos chaussures nous serrent. Finis donc (pour une plus ou moins longue période) les escarpins à bout pointu. Mais qui dit pointure supplémentaire ne dit pas style disgracieux. C’est là qu’interviennent les professionnels de la chaussure de confort. Les marques ont compris qu’il ne fallait pas seulement faire du bien mais qu’il fallait aussi faire du beau. On peut donc trouver dans le commerce des chaussures orthopédiques stylées, qui respectent votre conformation et vos contraintes. Des centaines de modèles sont disponibles, pour qu’enfin vous puissiez vous exclamer : « C’est le pied » !

Qu’est-ce qui rend une chaussure plus sûre ?

Il y a certaines caractéristiques que vous devez rechercher dans une paire de chaussures qui la rend « sure » et réduit le risque de chute :

Revers – Un revers ferme pour assurer la stabilité

Lacets – Lacets pour assurer que la chaussure tient sur le pied tout en marchant

Contrefort (talon) – Un contrefort biseauté pour éviter le glissement et un large talon évasé pour maximiser le contact avec le sol

Sole – Une semelle texturée pour éviter de glisser

Semelle intercalaire – Une semelle intermédiaire fine et ferme pour que le porteur puisse sentir le sol en dessous.

Qu’est-ce qui rend
une chaussure dangereuse ?

Voici ce qui rend les chaussures dangereuses et augmentent le risque de chute :

Talon (supérieur) : Les tiges souples ou étirées font glisser le pied dans la chaussure

Talons hauts (chaussures pour femmes) : Les talons hauts doivent être évités car ils nuisent à la stabilité lors de la marche

Talons étroits (chaussures pour femmes) : Les talons étroits rendent le pied instable et peuvent causer des entorses de la cheville

Lacets : Le manque de lacets pourrait signifier que le pied peut glisser hors de la chaussure

Semelles : Les semelles glissantes ou usées sont un danger d’équilibre, en particulier par temps humide.

Pour les femmes, les meilleures chaussures sont à talons bas avec un large talon rembourré, une large boîte à orteils, et une semelle qui fournit un amorti suffisant contre l’impact de la marche.

Lutter pied à pied pour nos petons ? Oui ! En s’adressant aux professionnels et en étant à l’écoute de notre corps.

Pénélope Emala