Devenir parent, quelle joie incommensurable ! Une « mission de vie » s’offre à vous, un métier à plein temps que vous apprendrez avec de la patience et de l’abnégation… on ne naît pas parent, on le devient !
Ce cadeau inestimable s’accompagne de la plus grande des responsabilités. Un enfant n’est pas livré avec un mode d’emploi ni même une notice détaillée, devenir parent c’est faire un pas de géant vers l’inconnu… et quel inconnu !
Dès leur naissance, nous ne cessons d’improviser en pensant toujours bien faire pour eux. Trop laxiste, trop strict, trop bienveillant… quelle est la meilleure éducation à adopter ? Les premières années, nous nous posons trente-six mille questions, est-ce que j’ai bien fait ? N’ai-je pas été trop dur ? Très souvent dépassé par notre mission éducative et ses préceptes, on se sent souvent impuissant pour la mener à bien.
L’éducation bienveillante se construit avec le dialogue
CO-MU-NI-QUER, la voilà la clé ! Parler à un enfant, lui faire comprendre les choses, choisir les bons mots au bon moment.
Le dialogue peut se faire à tout âge, plus il sera fait tôt meilleur, il sera ! Le principal est d’être en mesure de l’entourer d’amour, de confiance, de l’aider à traverser ses moments de questionnements et de doutes. Ce n’est pas fini… il vous faudra sans cesse trouver les mots justes, prendre le temps, le laisser s’exprimer, le rassurer, sans oublier de l’aider à exprimer au mieux ses opinions pour qu’il prenne les meilleures décisions.
Le choix de la participation plutôt que le rapport de force
Le parent bienveillant donne souvent l’impression de tout laisser passer et s’entend souvent dire que ce n’est pas rendre service à l’enfant, que de ne pas donner de limites, qu’il est trop laxiste. Bienveillant ne veut pas dire laxiste, attention à l’amalgame ! Ces remarques sont très blessantes à la longue pour des parents qui ont pourtant l’impression de s’investir considérablement dans l’éducation de leurs enfants.
Il pense agir au mieux pour le bien de son enfant, il s’inspire souvent des méthodes comme celle de Montessori et ses actions sont le résultat d’un vrai choix éducatif. Pour lui, la participation et le dialogue sont vecteurs de communication.
En réalité, l’ambition éducative du parent bienveillant tend à responsabiliser l’enfant. Ainsi, de lui-même, il apprendra à discerner le bien du mal, ainsi que les bons comportements des mauvais.
L’autorité a-t-elle du bon ?
Le parent autoritaire préférera imposer ses règles, ce qui le mènera à d’avantage de conflits. Bien que nous agissions tous, selon ce que nous pensons être la meilleure voie pour nos enfants, il est important de savoir mettre des limites aux enfants, tout en étant ni trop bienveillant ni trop autoritaire. Car, il est certain qu’une éducation trop arbitraire peut s’avérer néfaste :
- Elle prive l’enfant de s’auto-discipliner lui-même, puisqu’il se fait disputer avant même d’avoir eu le temps de s’expliquer,
- Elle provoque de la peur et un manque de confiance en soi,
- Trop de punitions, de chantages, de mots déplacés peuvent amener à la colère, à l’incompréhension et parfois même à la dépression,
- Rébellion, mensonges,
- Elle affaiblit les liens de confiance et d’amour, qui sont les deux piliers de l’éducation.
Un enfant rassuré, compris et à qui vous donnez des limites, sera un enfant qui aura confiance en lui et saura prendre les bonnes décisions. Quand je vous parlais d’amalgame, ici, les limites ne sont en aucun cas signe d’autorité, mais plutôt de bienveillance.
Pour conclure le sujet sur l’éducation bienveillante vs autoritaire, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière d’éduquer, il y a juste un équilibre à adopter. Un brin d’autorité et un zest de bienveillance la voilà la solution ! Cependant, une chose est sûre : si la coopération et le dialogue font des merveilles, l’intimidation quant à elle a de fortes chances de mener à la rébellion tôt ou tard.
À méditer, penser, explorer !
Jessie Pomart
Summary
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